La géobiologie est une pratique ancienne qui vise à analyser l’environnement dans lequel nous vivons. Elle adopte une approche respectueuse de la nature pour améliorer notre qualité de vie. En effet, cette discipline met en évidence l’influence du lieu de vie sur les êtres vivants tels que les humains, les animaux et les plantes. La géobiologie s’intéresse principalement aux réseaux cosmo-telluriques, qui sont les influences venant du ciel (cosmos) et de la terre (telluriques), ainsi qu’aux failles, cours d’eau souterrains, ondes et champs électromagnétiques d’origine artificielle.
Géobiologie : une exploration des énergies invisibles et des perturbations cosmo-telluriques
Les cours d’eau souterrains et les failles (discontinuités)

Les cours d’eau souterrains et les failles sont des éléments essentiels en géobiologie. Les personnes se demandent souvent comment savoir s’il y a une source d’eau sous leur maison, mais le terme « source » n’est pas tout à fait approprié. Les géobiologues parlent plutôt de cours d’eau ou de veines d’eau.
En réalité, ces cours d’eau souterrains sont présents partout, et il est difficile d’y échapper. De différentes tailles et profondeurs, ils peuvent avoir un impact sur notre sommeil, notre système endocrinien et même favoriser la formation de « points cancer » s’ils sont traversés par un réseau cosmo-tellurique¹-².
Sous terre, l’eau frotte contre les roches, créant ainsi une différence de potentiel électrique. Nos cellules en ressentent les effets. Il y a un stress cellulaire. Les études des docteurs Aschoff et Rothdach ont apporté des informations particulièrement intéressantes à ce sujet. Le débit, l’intensité et la profondeur d’un cours d’eau souterrain peuvent influencer les effets sur notre organisme. Certains affirment même que les eaux profondes sont plus néfastes que les eaux superficielles.
Le géobiologue détecte les veines d’eau afin de placer le lit à un endroit neutre. Selon plusieurs observations effectuées lors d’expertises géobiologiques, dormir au-dessus d’un cours d’eau souterrain peut favoriser la fatigue chronique².
Les failles souterraines, ou discontinuités du sous-sol, constituent des agressions majeures en géobiologie. Elles ont une largeur de quelques centimètres. Lorsqu’il y a de l’eau qui circule à l’intérieur, on les appelle des « failles humides ». Dans le cas contraire, ce sont des « failles sèches ». Les rayonnements gamma (ionisants) et le radon (gaz radioactif) peuvent s’échapper de ces failles.
Le rayonnement gamma est invisible et peut traverser intégralement les bâtiments. Dormir toute une nuit au-dessus d’une faille qui traverse un lit pourrait entraîner une multiplication des radicaux libres dans le corps, due au rayonnement gamma¹-². En petite quantité, les radicaux libres aident notre organisme à se défendre contre les virus et les bactéries, mais en cas de surabondance, ils peuvent endommager nos cellules, provoquant ainsi du stress oxydatif.
Les réseaux telluriques et cosmiques
Les réseaux cosmo-telluriques, également appelés « réseaux géobiologiques », peuvent être imaginés comme un filet de pêche entourant une immense sphère terrestre. Ils sont formés par des murs invisibles plus ou moins rapprochés, constituant ainsi un maillage.
Il existe plusieurs réseaux connus, dont les réseaux Hartmann, Curry, le Grand diagonal et le réseau Solaire. Ce dernier est bénéfique, tandis que les trois autres peuvent être néfastes. Les animaux sont sensibles à ces réseaux, ce qui explique pourquoi ils peuvent détecter, avant nous, les tremblements de terre grâce au réseau Hartmann.
Séjourner longuement sur des réseaux cosmo-telluriques sans les avoir étudiés ne favorise pas un bien-être optimal. Ces réseaux sont liés au champ magnétique terrestre, ainsi qu’au rayonnement cosmique et solaire. En réalité, nous sommes constamment exposés à ces réseaux, car nous nous situons entre les deux. On retrouve aussi ces réseaux géobiologiques en haute altitude.
La géobiologie « scientifique » : la pollution des ondes et des champs électromagnétiques d’origine artificielle
Les ondes et les champs électromagnétiques d’origine artificielle proviennent des technologies créées par l’homme, telles que les téléphones portables, le Bluetooth, les fours à micro-ondes, le Wi-Fi, les lignes à haute tension, les radars, les appareils électriques et connectés, etc. La détection et la réduction de ces ondes et champs électromagnétiques jouent un rôle essentiel en géobiologie, car de nombreuses personnes souffrent de sensibilité électromagnétique (électrosensibilité – EHS).
Pour les détections, le géobiologue utilise des appareils professionnels homologués : détecteur d’hyperfréquences, détecteur de champs électromagnétiques basses fréquences, etc. Il existe des moyens et des astuces efficaces pour se protéger de ces perturbations. Voici quelques symptômes d’électrosensibilité cités par l’OMS : fatigue, picotements de la peau, étourdissements, palpitations cardiaques, troubles de l’appareil digestif.

La géobiologie « scientifique » pour se ressourcer grâce à un environnement sain et équilibré
En conclusion, nos cinq sens ne nous permettent pas de détecter les phénomènes invisibles mentionnés ci-dessus, et nous en oublions souvent leur existence. Autrefois, l’homme vivait en symbiose avec la nature. De nos jours, nous sommes devenus sédentaires et passons huit heures par jour au même endroit, assis devant un ordinateur. Nous construisons nos habitations sans nous poser de questions sur la nature du sol, pourtant vivant sous nos pieds
Il est donc clair que la géobiologie dite « scientifique » ne remplace pas les soins médicaux, mais elle a un effet bénéfique sur notre bien-être intérieur et contribue à protéger notre corps contre certaines perturbations électromagnétiques. La géobiologie participe ainsi à une meilleure qualité de vie.

¹ Source : Votre santé en lieu sûr – Alain de Luzan
² Il est important de noter que les causes de ces symptômes peuvent être multifactorielles. Dans tous les cas, le fait de modifier son environnement ne remplace pas une consultation médicale ainsi qu’un suivi effectué par un médecin.

